Bitcoin

Le Bitcoin est aujourd’hui la plus célèbre des crypto-monnaies.
C’est aussi l’une des plus échangées au monde.

Photo BitCoin sur pièce de monnaie

Bitcoin est un mot formé de l’anglais bit qui renvoie à une unité d’information binaire et au mot coin de même langue, soit « pièce de monnaie ».

Cependant c’est plus qu’une monnaie virtuelle de type cryptographique. Il est en effet associé à un système de paiement dit de pair à pair.

l’Histoire du BitCoin

C’est une création légalement protégée sous le nom de Satoshi Nakamoto. Ce nom japonais qui en fait regroupe plusieurs ingénieurs ayant participé à la création du système. C’était en 2008, et une année plus tard, le groupe publie le code source.

Selon la Banque centrale européenne, il s’agirait, d’après une déclaration officielle de 2012, du modèle de monnaie virtuelle le plus efficace et le plus facile à diffuser.

Comment acquérir cette devise ?

Comme souvent – sinon toujours – avec les monnaies virtuelles, le mode d’acquisition est très simple.
À l’heure actuelle, si vous lisez ces lignes, c’est sans doute que vous n’avez pas encore pratiqué l’achat de Bitcoins.

Pour cela, il faut se rendre sur une plate-forme d’achat et de vente de cette monnaie.
Elles sont nombreuses et vous pourrez les trouver en cherchant sur Google : achetez des Bitcoins.

Parmi eux, vous trouverez par exemple Coinbase, Bitbay, Coin mate, Bit Market, Mr.Coin, Exmo, Gatecoin, CleverCoin, Paymium, Therock, Cexio, Hitbte,Itbit, Bitcurex, Anxbtc, Btc, Kraken,Quoine.

On peut comparer l’achat des devises virtuelles à une salle de marché dans laquelle les représentants de leurs clients échangent « j’achète », « je vends ».

La différence est que vous êtes devant votre ordinateur. Une fois formé, vous êtes capable d’acheter et de vendre ces monnaies sans avoir à payer en plus de frais de commission à un intermédiaire.

Comment miner cette devise ?

Tout d’abord, expliquons ce qu’est le minage :
Il faut savoir que quelque soit la technologie de blockchain utilisée, le nom choisi pour illustré la création officielle d’une unité de monnaie nous renvoie à une image très classique : celle du mineur qui cherche de l’or dans sa mine.
Voilà donc pourquoi on parle de « minage ».

Le minage est le fait de valider un bloc par l’un des membres du réseau.
On appelle « bloc » le groupe d’opérations qui, rassemblées entre elles et placées à la suite l’une de l’autre, vont se placer à la suite d’une chaîne de blocs, ajoutant un nouveau maillon à la chaîne précisément nommée «blockchain ».

C’est cette opération fondamentale d’une création de chaînes de blocs qui permet, de parler de minage. Ceux-ci, par opposition à un système centralisé comme on le trouve pour les monnaies classiques.

Prenons un exemple : Laurent envoie à Jean un Bitcoin tandis que Jacques en envoie 2 à Flora.
Laurent et Jacques proposent ainsi à tous les acteurs du réseau leur demande de transaction.

Cependant, il y a un temps de délai avant la validation de ces transactions. De la sorte, l’envoi d’une demande d’opération n’a pas besoin d’être vérifiée. Laurent peut donc, du point de vue purement technique, envoyer 10 Bitcoins à Jean même s’il n’en possède que la moitié.

C’est lors de la création des unités et de leur mise en bloc (c’est-à-dire le minage) que s’effectue la confirmation de l’opération. On peut donc dire qu’un bloc se constitue donc de l’assemblage de plusieurs opérations valides (d’où la différence possible entre l’envoi de 10 Bitcoins et la possession de 5 d’entre eux seulement).

L’opération finale qui ajoute les 5 bitcoins à ceux déjà existant est donc en attente et passera dans un bloc de minage suivant.
Le bloc sera donc constitué de ce que Laurent envoie à Jean (un Bitcoin) tandis que Jacques en envoie 2 à Flora.

Dans ce cas de figure que l’on peut qualifier de classique (incluant le Bitcoin et tous ses dérivés), le principe à suivre est ainsi décrit :

  • – Tout membre ou « nœud » du réseau peut proposer la création d’un nouveau bloc et ainsi, il peut « miner ».
  • – Le mineur place ensemble les différentes opérations qui sont en attente, pas encore incluses dans un bloc, et de ce fait, pas encore intégrées non plus dans la blockchain.
  • – Il fait un checking sur la validité des opérations (que les comptes possèdent les sommes demandées et l’opération doit être signée par les personnes détenant les autorisations concernées etc..)
  • – C’est alors que l’on peut réunir les opérations en préparation dans un même bloc.
  • – Le bloc est soumis au réseau.
  • – Le réseau va confirmer la validité du bloc concerné autant en ce qui concerne son contenu (validation des transactions mises en input) qu’en ce qui concerne son aspect formel (bon suivi du protocole informatique).
  • – Dès que le réseau confirme le nouveau bloc, ses membres l’ajoutent à leur copie locale de la chaîne ou plus exactement blockchain.

Ce travail prend tout de même un certain temps, et c’est pourquoi le mineur est rémunéré pour ce travail.

Ceci, en deux manières :

  • – Tous les membres du système monétaire verse des frais de transaction, qui restent cependant d’un libre montant.
  • – S’ils sont prêts à payer plus, leurs opérations passent plus rapidement (les mineurs donneront priorités aux opérations qui rapportent le plus).
  • – Comme toute monnaie, le Bitcoin a son propre processus de création monétaire, qui se constitue avec l’émission de nouvelle monnaie et augmentation de sa masse globale qui reste, pour le Bitcoin, limitée à 21 millions.La limite de création sera atteinte en 2140. L’émission de la nouvelle monnaie se fait, pour cette monnaie virtuelle, en même temps que le minage.Le mineur, créateur de monnaie par bloc en est aussi le propriétaire premier.

Le mineur a donc grand intérêt à poursuivre ces créations et à le faire assez rapidement.

Quel est le degré d’anonymat de cette devise ?

On peut dire que si le succès du Bitcoin est si important, cela est lié au fait qu’il associe à la fois transparence et anonymat.

Sachant que toutes les transactions du réseau Bitcoin sont publiquement enregistrées dans la chaîne de bloc, les montants, les dates et les e-mails de départ et d’arrivée sont facilement vérifiables. Les transactions, bien que publiques, restent anonyme car elles se font d’adresse à adresse et non pas de personne à personne.

Pour illustrer concrètement la chose, nous pouvons dire que si vous installez un portefeuille électronique sur votre disque dur, une adresse créée par un algorithme aléatoire rend impossible de l’associer à vous.

Sans compter le fait que vous pouvez ainsi créer des milliers d’identités qui sont autant d’adresses.
Et vous êtes seul à savoir que ces adresses sont les vôtres.

De la sorte, personne ne sait que c’est vous qui envoyez de l’argent lorsque vous dirigez cet argent vers une adresse trouvée sur Internet.

Cependant, l’anonyme du réseau Bitcoin a été pensé de sorte à être partiel dans les cas où cela serait préférable pour la sécurité de tous. Ainsi, les autorités, la plate-forme d’échanges peuvent savoir, si nécessaire, l’endroit où vous avez acheté vos Bitcoins, l’adresse vers laquelle vous les avez transférés et les traces de vos transactions.

Un autre cas où l’anonymat est partiel, est celui des informations par vous-même publiquement partagées.

Voici un autre cas de figure : vous souhaitez soutenir une association et pour cela, vous avez fait une transaction en bitcoins à partir de l’une de vos adresses publique présente sur votre blog. L’adresse de l’association est très certainement publique aussi. Puisque les deux adresses sont publiques, et puisque l’on sait qui en est propriétaire, il sera facile de savoir que vous avez fait un don à cette association.

C’est pourquoi il vous appartient de sécuriser vos bitcoins et d’en assurer la confidentialité. Vous pouvez télécharger le logiciel Neteller pour envoyer partout des fonds de manière simple et sécurisée.

Des développeurs proposent aussi de rejoindre le réseau bitcoins via leur logiciel pour effectuer des transactions en tout anonymat. Vous pouvez utiliser la version de test sur http://zerocoin.org/

Quel avenir pour cette devise ?

Sachant que la monnaie Bitcoin est une de celles qui a le mieux réussi, on sait déjà que certains – comme les banques centrales et même les banques commerciales – n’aiment pas ce succès qui leur fait de l’ombre et autorise des transactions en lesquelles seuls l’envoyeur et le receveur ont la main mise.

Cela ne surprend donc personne qu’il y ait déjà eu des tentatives des banques centrales et aussi des états pour contrôler la crypto-monnaie Bitcoin. Mais, toutes ces tentatives ont échoué. Il s’agit d’un marché bien configuré pour être indépendant de ces pouvoirs. Par ailleurs, le fait que nombre de gens et d’entreprises y recourent de plus en plus assure la consolidation de cette crypto-monnaie tant en termes de volumes de transactions que d’images.